Lamine Diack et fils dans de sales Draps?

Sur 28 millions de dollars reçus par la fédération à travers ses partenaires, il n'en restait que 8 millions. 21 millions de dollars disparaissaient. "Vous ne savez pas que votre fils en faisant les intermédiaires allait percevoir des millions d'euros?" demanda directement la partie civile à Monsieur Lamine Diack.

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Lamine Diack et fils dans de sales draps? La justice française a plusieurs griefs contre l’ex-patron de l’athlétisme mondial. Monsieur Diack est appelé à la barre à 14h 10 précise par la présidente du Tribunal de Paris, Madame Rose-Marie Hunault. Et pendant de très longues heures jusqu’à 16h30( moment de la suspension d’audience), Monsieur Diack est interrogé de façon précise sur les missions de son fils Papa Massata Diack et les nombreux avantages obtenus auprès de l’IAAF mais aussi des sponsors. Des questions précises avec des e-mails, des sms, des virements…. Monsieur Lamine Diack est soupçonné d’avoir permis à son fils, poursuivi pour recels, de s’approprier plusieurs millions d’euros dans les négociations avec les sponsors, la banque russe VTB, le coréen Samsung ou la chaîne chinoise CCTV. Soit en imposant ses sociétés comme intermédiaires, soit en s’attribuant des commissions exorbitantes, autour de 20 %, alors qu’il était déjà payé 900 dollars, puis 1 200 dollars par jour de travail en tant que consultant marketing à l’IAAF. Papa Massata Diack avait au moins 3 casquettes qui lui permettait d’obtenir en plus de son salaire des commissions auprès des partenaires. La partie civile est revenue longuement sur ces accusations d’abus de biens sociaux. Sur 28 millions de dollars reçus par la fédération à travers ses partenaires, il n’en restait que 8 millions. 21 millions de dollars disparaissaient. « Vous ne savez pas que votre fils en faisant les intermédiaires allait percevoir des millions d’euros? » demanda directement la partie civile à Monsieur Lamine Diack. Un premier contrat avec les russes enrichit Papa Massata Diack de 10 millions de dollars et le second contrat en fait autant, toujours d’après la partie civile. Un contrat de 2019 à 2029 permet au fils Diack de gagner de l’argent. Dans des contrats avec des sponsors indiens, tous les venues sont récupérés par le fils Papa Massata Diack selon la justice qui brandit les e-mails de la directrice de l’IAAF qui réclame en vain l’argent. Pour Lamine Diack, il lui est reproché entre autres d’avoir reçu de son fils et de ses sociétés plusieurs virements d’un total de 620 000 euros sur des comptes domiciliés au Sénégal, à Monaco, en France. La construction de logements sociaux au Sénégal offerts à des personnes est également un autre grief. L’argent appartient selon la justice à l’IAAF. Un prêt de 250 000 dollars de la veuve de l’ancien Président de l’institution des fonds de l’IAAF qui n’est pas remboursé est finalement déguisé à travers la fondation pour masquer la supercherie. Et le procureur de la République de demander à l’ex-patron mondial de l’athlétisme :  » Est ce que l’IAAF était votre chose Monsieur Diack? »

Affaire à suivre…

Ibra khady Ndiaye